Accusant le photographe Moustapha Ndiaye d’avoir diffusé sur les réseaux sociaux ses photos prises lors du Magal de Touba, Ngoye Fall a traîné ce dernier en justice. Mais la dame, célèbre pour ses bijoux en or qu’elle exhibe, a perdu la procédure qu’elle a initiée contre le mis en cause.
Devant le tribunal des flagrants délits de Dakar, la plaignante a déclaré que M. Ndiaye l’a photographiée à son insu. Une accusation qu’il a niée à la barre où il comparaissait libre pour diffusion d’images sans autorisation.
Face aux juges, rapporte « Le Soleil », le photographe a soutenu que la dame l’avait bel et bien engagé. « C’est elle qui m’a engagé pour le Magal. Elle devait me payer 1000 FCfa pour chaque photo prise. J’en ai pris pour près de 900.000 FCfa. Après le Magal, elle m’a remis 50.000 FCfa en me demandant de publier les photos les plus belles sur mon Instagram », a déclaré le prévenu avant de faire comprendre à la dame qu’elle lui devait beaucoup d’argent.
Représentant sa cliente, Me Aboubacry Barro a déploré le fait que le parquet ait écarté les menaces et mis le prévenu en liberté provisoire, ajoutent nos confrères du quotidien national. Qui écrivent que la représentante du procureur de la République s’est offusquée contre l’avocat pour la remise en cause du règlement du parquet.
Sur les faits, elle a soutenu que l’existence du contrat est bien établie même s’il n’y a pas une convention attestant une autorisation de publication sur les réseaux. Aussi, a-t-elle relevé que la partie civile est habituée à diffuser ses images sur la toile avant de demander la relaxe au bénéfice du doute.
Me Iba Diagne a abondé dans le même sens en révélant que les mêmes images ont été publiées par la partie civile. La robe noire a demandé que Ngoye Fall soit déboutée. Le tribunal l’a suivie, après avoir relaxé le photographe.