Comme l’a révélé Le Parisien dès le mois de janvier, l’ancien défenseur de l’équipe de France, Marcel Desailly, 55 ans, est poursuivi en justice pour reconnaissance de paternité par une ex-compagne. Alors qu’une audience devant le tribunal de Paris devrait se tenir prochainement, l’ancien joueur de l’OM et de l’AC Milan va passer prochainement un test ADN.
L’étau semble se resserrer autour de Marcel Desailly. L’ancien défenseur de l’équipe de France (55 ans, 116 sélections 1993 et 2004) est visé par une procédure judiciaire pour reconnaissance de paternité, une affaire révélée au mois de janvier par Le Parisien. Cosma Batista de Alcantara, qui fut sa compagne entre 2010 et 2018, se bat pour que l’ancien joueur passé par Nantes, l’OM, l’AC Milan ou encore Chelsea reconnaisse être le père de Victoria, née en 2014. Une fille que Marcel Desailly n’a jamais reconnue. Une audience devant le tribunal judiciaire de Paris devrait se tenir prochainement, rapporte le quotidien francilien ce lundi.
Il a tenté de convaincre son ex-compagne d’abandonner son action en justice
En 2016, Marcel Desailly, père de quatre enfants « légitimes » avec sa première épouse, avait déjà été reconnu par la justice comme le papa d’un autre enfant naturel, Aïda, née en 1990. Concernant la procédure lancée par Cosma Batista de Alcantara, Marcel Desailly a sollicité un test ADN de paternité. Le champion du monde 98 n’aurait pas pu légalement échapper à cette étape que son ex-compagne avait aussi demandé.
Il devra convaincre la justice qu’en dépit de nombreux documents (photos, vidéos) attestant de l’intimité du couple et de sa proximité avec la petite Victoria jusqu’à ses sept ans, il n’est pas le géniteur de l’enfant. Marcel Desailly n’a pas revu la jeune fille depuis 2021. Toujours d’après Le Parisien, cet été, il a proposé par SMS à Cosma Batista de Alcantara d’abandonner son action en justice contre le versement de 500 euros mensuels. En vain. Cosma Batista de Alcantara et son avocate réclament 5.000 euros. Marcel Desailly leur a assuré qu’il n’était plus capable de verser un montant aussi élevé, arguant qu’il n’a plus les mêmes revenus que par le passé.