Depuis mardi, plusieurs villes du Sénégal, dont la capitale Dakar, vivent sous une enveloppe de poussière qui pollue l’atmosphère. Cette couche de poussière persistera sur l’ensemble du territoire durant les prochains jours, signale l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim).
Selon l’agence, un retour à la normale n’est pas à prévoir de sitôt, car l’atmosphère restera polluée demain vendredi, mais également le weekend.
A cet effet, informe l’Anacim dans une nouvelle alerte, « la visibilité demeurera mauvaise dans les localités fortement affectées, notamment le Centre, le Nord, l’Est et l’Ouest (particulièrement Dakar). En fin d’échéance, la poussière se dissipera progressivement pour disparaitre complètement en début de semaine prochaine ».
« Des concentrations de particules fines qui dépassent 900 microgrammes par mètre cube dans l’air »
En outre, les météorologues confient que « la réduction des visibilités est étroitement liée à la densité de la poussière qui dégrade à son tour la qualité de l’air ». Cette dégradation de la qualité de l’air à Dakar est très accentuée pour cette journée du jeudi 25 janvier, « avec des concentrations de particules (PM10 ; une des particules fines les plus dangereuses, NDLR) qui dépassent 900 microgrammes par mètre cube dans l’air ambiant ».
Une très mauvaise qualité de l’air qui persistera également ces prochaines 48 heures. Par conséquent, l’Anacim lance une alerte aux Sénégalais, car, souligne l’agence, « il existe un risque sanitaire ‘élevé’ pour les personnes particulièrement sensibles (les personnes souffrant de maladies respiratoires, jeunes enfants et personnes âgées) ».
Conseils aux Sénégalais, en particulier les personnes vulnérables et les sportifs
Ainsi, conseille l’Anacim, « au vu du degré d’exposition aux concentrations élevées de particules, il ne faut pas trop s’exposer à l’air ambiant et éviter les activités sportives intenses à l’extérieur ».
Une amélioration progressive est cependant attendue à partir du 28 janvier.