Des activistes ont été arrêtés par la police puis libérés tard dans la soirée d’hier. Ce, lors de la marche «avortée» contre le parrainage, dans le centre-ville de Dakar. Guy Marius Sagna, qui était l’une des premières personnes à être interpellées, est revenu sur les faits qui se sont déroulés après son arrestation et sa «libération mouvementée».
«Pour avoir commis le crime de résister à l’illégalité du président Macky Sall et de son ministre de l’Intérieur qui défient la Cour de justice de la CEDEAO, 17 membres de nos mouvements dont moi-même ont été torturés, nos droits violés. Les policiers du commissariat central de Dakar ont refusé que nos avocats nous voient, ils nous ont mis en garde à vue sans nous le notifier et après – alors que la tradition c’est d’être déféré au parquet – ces policiers nous ont déférés à 50 km de Dakar, sans téléphone, sans argent, sans moyen, dans la brousse et une nuit sombre», a-t-il révélé.