C’est le journal SourceA qui campe le décor d’un landerneau politique national bouillonnant. Le PM Ousmane Sonko indexe le règlement intérieur de l’Assemblée et fixe ses conditions. La coalition BBY s’engouffre dans cette brèche pour tenter de contrecarrer une éventuelle dissolution de l’ Assemblée nationale . Ce qui pourrait augurer à terme d’une crise institutionnelle sans précédent entre la représentation nationale et la Président de la République.
Le PM joue à se faire peur : » En cas de carence du pouvoir ,d’ici le 15 juillet de 2024,je tiendrai ma Déclaration de Politique générale devant une assemblée constituée du peuple Sénégalais souverain ,de partenaires du Sénégal, d’un jury composé d’universitaires et d’acteurs citoyens apolitiques ».
Ces propos du Premier Ministre Ousmane Sonko sonnent comme un casus belli servi à l’opposition qui ne s’est pas fait prier pour répliquer.
Abdou Mbow : » Face à une volonté délibérée de se soustraire de la règle constitutionnelle de responsabilité du gouvernement devant l’assemblée nationale, le groupe parlementaire BBY que je préside ,à enclenché une réflexion de réforme tendant à supprimer les articles qui permettent au Président de la République de dissoudre l’Assemblée nationale ».
Bassirou Diomaye Faye accepterait-il de promulguer cette loi s’elle venait à être votée ? Pas évident ,renseigne notre source qui ajoute qu’au cas échéant, les deux Institutions en l’occurrence l’Assemblée nationale et la Présidence de la République seraient en conflit ouvert.
Le président de l’Assemblée nationale est invité à engager, sans délai, une clarification de la situation avec le pouvoir exécutif afin d’obtenir communication de la date fixée pour la DPG, renseigne la même source. Ce qui augure d’une véritable crise institutionnelle aux contours qui commencent à se dessiner au grand dam du peuple Sénégalais