L’enquête sur le double meurtre de Pikine Technopole continue de révéler des éléments troublants. Parmi les nouvelles révélations, l’arrestation de la danseuse Nabou Lèye, amie d’Aziz Dabala, a surpris plus d’un. D’après le journal Libération, cette dernière a été confondue par une preuve technique irréfutable.
Entendue dans un premier temps comme témoin, Nabou Leye avait affirmé que le soir des faits, elle était partie à un Thiant avec Aziz Dabala. Moins d’une heure après, elle affirme avoir déposé Aziz Dabala chez lui avant de prendre un taxi. À 22 heures, elle prétend qu’elle est rentrée chez elle ne serait pas ressortie.
Selon les informations rapportées par Libération, son portable bornait dans l’appartement d’Aziz Dabala au moment où elle disait dormir. Interpellée sur cette vérité scientifique, elle a été incapable de livrer la moindre explication.
Pour les enquêteurs, il est clair que Nabou Lèye est venue dans l’appartement pendant ou après le double meurtre. Sur la base de preuves techniques irréfutables, les limiers de la Division des investigations (DIC) ont aussi découvert que Nabou Lèye a déposé Aziz Dabala, en cours de route (vers Nietti Mbaar) et non chez lui. Et que de là, Aziz Dabala a été suivi jusqu’à chez lui par Mamadou Lamine Diaw, Ousseynou Diaw, Assane Diaw et une quatrième personne activement recherchée.
Si Aziz Dabala était la cible principale de ce qui ressemble à une exécution préméditée, Waly apparaît comme un dommage collatéral dans cette sordide affaire. L’autre fait constat révélé par les réquisitions est que tous les 6 interpellés ont, à plusieurs reprises, échangé au téléphone il le jour des faits et qu’ils étaient tous sur les lieux du crime pendant ou après les faits.
Mieux, ou pire, durant toute la journée, Serigne Sarr appelait avec instance Nabou Lèye que les enquêteurs soupçonnent d’avoir « livrer » Aziz Dabala avant de faire semblant de découvrir les corps sans vie mardi soir.
Les prochaines heures seront décisives dans la poursuite de cette enquête qui, au-delà de la Direction de la police judiciaire (Dpj) a mobilisé tous les services de la Direction de la sécurité publique (Dsp).