SOCIETE

Coumba Gawlo rend hommage à Maimouna Ndour Faye et recadre Mamadou Lamine Diallo

À la veille de la célébration de la Journée mondiale de la femme célébrée chaque 8 mars, la diva sénégalaise Coumba Gawlo Seck a fait face à la presse nationale et internationale pour parler de l’importance de la femme dans la société. La chanteuse a saisi l’opportunité pour condamner l’agression lâche de la journaliste Maimouna Ndour Faye, directrice de la télévision 7TV. 
Selon elle, les autorités compétentes doivent prendre leurs responsabilités sur la sécurité des citoyens. »Maimouna Ndour Faye est une brave femme à qui je rends hommage. Le Sénégal a besoin de femmes comme elle. Je lui souhaite un prompt rétablissement. On doit arrêter d’exercer des violences sur les femmes. Nous avons une place prépondérante dans la société », a-t-elle déclaré face à la presse. 
Elle appelle, par ailleurs, toutes les femmes à garder leur dignité, tout en sachant qu’elles sont l’âme d’une société sans oublier de les appeler à faire de bons investissements, en donnant le bon exemple. Car pour Coumba Gawlo, la femme doit toujours travailler en prenant ce qui lui revient de droit. 
Dans la foulée, la chanteuse a adressé un message à Mamadou Lamine Diallo, président du mouvement Tékki et député à l’Assemblée nationale sur sa sortie récente, critiquant sa participation au Dialogue national initié par le président de la République, dans le cadre scrutin présidentiel. Coumba Gawlo a fait comprendre à M. Diallo que les artistes ont leur place dans les grandes instances de décision concernant le développement de leur pays. Comme une pique, elle suggère à ce dernier d’aller construire des salles de classe ou de créer des emplois comme elle l’a fait.
« Je suis vraiment choquée d’entendre Mamadou Lamine Diallo me dénigrer. C’est un grand intellectuel et je le respecte beaucoup. Je suis une citoyenne sénégalaise et je rappelle que je viens de Tivaouane. Je suis née au Sénégal, j’ai la carte identité sénégalaise et un passeport sénégalais. Je ne suis pas guinéenne ni togolaise. Donc, je pense que j’ai le droit de participer au développement de mon pays. Si une personne me dénigre, je dis tout simplement que chacun à le droit de dire sa pensée et son point de vue. Monsieur Diallo est libre de ne pas vouloir dialoguer avec moi, mais je lui rappelle que les artistes ont une place importante dans la société et dans les instances de décision. Je lui invite à construire une salle de classe dans son quartier, comme je suis en train de le faire à Pikine, car grâce à ma qualité d’artiste, en toute humilité, j’ai mis en place une entreprise et j’ai créé des emplois. S’il construit quelque chose pour son pays, je lui donnerai l’occasion de dialoguer avec moi dans un débat loyal, car je sais qu’il fait partie de mes grands fans », a-t-elle conclu. 

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