« Notre santé se trouve dans ce que nous mangeons » c’est pourquoi ce 13 novembre a été organisé un colloque dans l’optique d’établir le lien entre l’alimentation et la santé, sous le thème « Sécurité alimentaire des aliments », à l’initiative du groupe Nestlé.
Cette rencontre a vu la participation de personnel de santé, de consommateurs sénégalais, des relais communautaires ainsi que d’experts à l’image de Dr Abdou Badiane, nutritionniste du Fonds des Nations Unies pour l’Alimentation (FAO).
La malnutrition a été au cœur des discussions et selon Dr Badiane, une bonne partie des Sénégalais n’a pas une alimentation de qualité. Le sud du pays, particulièrement les régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor, sont les plus touchés avec 17,9% d’ enfants malnutris. Le retard de croissance est beaucoup plus prévalent dans ces zones.
Les personnes les plus exposées à la malnutrition au Sénégal sont les enfants en âge de scolarité, les femmes enceintes et celles allaitantes, les personnes âgées ainsi que les adolescentes. 7 enfants sur 10 sont également atteints d’anémie, a précisé Dr Badiane.
En 2019, une enquête diligentée par le Conseil national de sécurité alimentaire a démontré que 7,19% des ménages sénégalais étaient en insécurité alimentaire.
A cet effet, le Conseil national de développement de la nutrition s’est fixé cinq défis majeurs notamment une prévention de la malnutrition aiguë, des maladies chroniques liées à l’alimentation, une prévention des carences en micronutriments, une production suffisante d’aliments riches en micro-nutriments sains, diversifiés et nutritifs. Le quatrième défi est lié à la recherche, l’innovation, la technologie par rapport à l’alimentation, la nutrition et la diététique et enfin une bonne gouvernance alimentaire.