Ndella Madior Diouf se signale au juge d’instruction trois mois après son placement sous mandat de dépôt. La patronne de la pouponnière « Keur Yeurmandé » a introduit une demande de liberté provisoire, informe Les Échos.
Selon le quotidien d’information, le magistrat instructeur a une semaine pour statuer. La balle est dans son camp.
Pour rappel, Ndella Madior Diouf a été cueillie par la Brigade de protection de la Sûreté urbaine (SU) suite à la diffusion de vidéos sur les réseaux sociaux montrant des bébés victimes de malnutrition dans sa pouponnière. Cinq charges sont retenues contre elles : Traite de personnes, exercice illégal de la fonction de médecin, privation d’aliments ou de soins ayant entraîné la mort sans intention de la donner, mise en danger de la vie d’autrui, non-assistance à personne en danger et obtention indue de certificats aux fins d’inhumation.
L’enquête avait révélé plusieurs ramifications dont des cas de décès.
Pas moins de 48 nourrissons ont été retirés de la pouponnière et évacués dans des structures de santé de la place pour une prise en charge appropriée.