Pour Daouda Mine, le dialogue en vue de la tenue de l’élection présidentielle devait avoir lieu entre les 19 candidats officiellement annoncés par le Conseil constitutionnel. « Ce sont eux seuls qui peuvent discuter des modalités. »
Selon le chroniqueur judiciaire, ce sont ces candidats dont l’avis compte pour décider s’ils vont réduire la durée de leur campagne ou non. S’ils parviennent à un accord, le président peut fixer une date, pense-t-il sur la Tfm.
S’il n’y a pas d’élections tenues au-delà du 2 avril, date coïncidant avec l’expiration du mandat du président, à son avis, il revient au Conseil constitutionnel de constater la vacance du pouvoir et d’installer le président de l’Assemblée nationale en tant que président de la République pour une durée de 3 mois, chargé d’organiser les élections présidentielles.