Si l’on en croit Bés Bi, les députés sortants (14e législature) seraient privés de salaires et de carburant. Jusqu’à ce dimanche 7 octobre, ils ne sont pas passés à la caisse alors qu’ils avaient l’habitude d’être payés le 2 de chaque mois.
Le journal rapporte que le Trésor public a été interpellé à plusieurs reprises, mais ses responsables déclarent attendre des «instructions». De qui ? Bés Bi ne le dit pas.
Le quotidien d’information rapporte en revanche que «l’on murmure que ce [blocage des salaires et du carburant des députés] serait une directive du Premier ministre, qui avait annoncé le blocage des salaires des membres du Hcct et du Cese», des institutions que l’exécutif n’a pu dissoudre à cause du véto de la majorité parlementaire (groupe Benno, opposition).
Les députés sont sevrés alors que, rappelle Bés Bi, la Constitution (article 87 alinéa 4) indique que leur mandat expire à la date de la proclamation des résultats de l’élection des membres de la nouvelle Assemblée nationale. Ce qui veut dire qu’ils ont droit à leurs salaires et avantages de parlementaire jusqu’après le 17 novembre prochain, date des élections législatives.