Maçon de profession et âgé de 45 ans, B. Diop croupit à la citadelle du silence pour le délit d’inceste. Habitant l’unité 17 des Parcelles assainies, le mis en cause qui nie les faits.
Selon des sources de L’As quotidien, tout serait parti d’un appel téléphonique de B. Diop à son ex-épouse en lui disant que sa fille de 15 ans a fugué. Le mis en cause avait remonté les bretelles à sa fille à cause de ses relations avec les garçons. Quelques minutes plus tard, la dame reçoit le coup de fil d’une habitante du quartier qui lui explique que les agissements de son ex-époux B. Diop font pleurer sa fille toute la nuit. Elle l’invite à venir la récupérer pour des raisons de sécurité.
Sans tarder alors, la dame qui était à Toubacouta pour des raisons professionnelles décide de rallier Dakar. Elle débarque à l’Unité 17 des Parcelles pour pouvoir récupérer sa fille. Mais elle est tombée des nues lorsque la dame qui l’avait appelée au téléphone lui explique en présence d’un avocat les abus sexuels dont est victime sa fille, tout en l’invitant à prendre ses responsabilités.
La mère de la victime a préféré ramener sa fille F. Diop chez elle à Guédiawaye. Elle revient aux Parcelles et tombe sur une dispute entre son ex-époux et une femme dans la rue. Elle disait à haute voix : « Tu veux faire de moi un objet sexuel comme ta fille ? ». La mère de la victime a alors soumis sa fille à un interrogatoire. F. Diop confirme avoir été violée à plusieurs reprises par son père B. Diop depuis leur divorce. Elle explique que son père la menaçait de se taire sous peine de représailles.
Accompagnée de sa fille, elle se rend alors à la Police des Parcelles assainies Unité 22 pour dénoncer le mis en cause. Lors de son audition, B. Diop a réfuté les faits qui lui sont reprochés en disant être accusé à tort par sa fille F. Diop qui veut s’adonner au libertinage. Soumis à une confrontation avec sa fille, M. Diop déclare être impuissant depuis plus de deux ans. Il est placé en garde à vue et déféré au parquet.