F. N., élève en classe de Seconde, a été déférée au parquet de Louga pour interruption volontaire de grossesse. Selon L’Observateur, qui rapporte cette histoire, la lycéenne de 20 ans a été interpellée par les éléments du commissariat urbain de Linguère suite à une dénonciation. Elle a entraîné dans sa chute son copain, auteur de la grossesse, visé pour complicité dudit chef.
Le journal indique que la jeune fille a investi les réseaux sociaux à la recherche de la solution pour «effacer» sa grossesse à l’insu de sa famille. Des comprimés lui sont conseillés, elle les achète, se retire dans sa chambre et avale la dose recommandée. Le résultat est direct, d’après L’Observateur : «Elle a expulsée une partie du fœtus de 15 semaines après avoir abondamment saigné.»
L’avortement a déclenché de «terribles maux de ventre», et pour ne rien n’arranger, la lycéenne «continuait toujours à saigner». Ce qui l’a contrainte à se rendre à l’hôpital. Après avoir examiné la patiente, une sage femme découvre «que l’autre partie du fœtus était restée coincée dans son ventre» et alerte aussitôt les limiers.
Démasquée, la lycéenne passe aux aveux, face aux enquêteurs : «J’ai été engrossée par mon petit ami. Ne voulant pas être la risée de mon entourage et de mes camarades de classe, j’ai décidé d’interrompre la grossesse. J’ai commandé des médicaments via les réseaux sociaux.»Arrêté pour complicité, le copain a reconnu partiellement les faits. «F. N. et moi sortions ensemble. Quand elle m’a révélé qu’elle est enceinte, j’ai tout assumé. Je lui avais demandé de ne pas interrompre sa grossesse mais je ne pouvais l’en empêcher. Je savais qu’elle était en train de s’activer pour trouver des médicaments», a-t-il avoué, selon L’Observateur.