Du nouveau dans l’affaire du bébé qui a été déclaré mort, alors qu’il était encore vivant. Selon les informations de Rfm, c’est tôt, ce matin, que la dame Seynabou Dieng, l’aide-infirmière qui aurait outrepassé ses prérogatives et délivré un certificat de décès du bébé qui était encore en vie, a été cueillie chez elle par la police. Actuellement dans les locaux du commissariat central de Kaolack, elle attend son audition. Quant au père du bébé, il a été entendu à la police centrale de Kaolack. Selon des sources, le médecin traitant voulait étouffer l’affaire, en récupérant le certificat de décès des mains d’Al Hassan Sow, le père du bébé. C’est au niveau de la police, qu’il a été demandé au père d’aller récupérer le certificat de décès.Pour rappel, l’incident s’est produit dans la nuit du 6 mai, à l’hôpital régional El Hadj Ibrahima Niass de Kaolack.Pour sa part, le ministère de la Santé et de l’Action sociale n’a pas attendu les résultats de l’enquête ouverte sur cette affaire, pour prendre des mesures conservatoires. Ces mesures détaillées par Ousmane Dia, le directeur des Etablissements publics de santé, sur les ondes de la Rfm.« Nous nous sommes offusqués que ces situations se produisent dans des établissements publics de santé, d’autant plus que l’hôpital régional de Kaolack est une structure où nous avons l’habitude de voir les choses se faire conformément à la réglementation. Aujourd’hui, je pense qu’avec beaucoup de sérénité et comme nous l’a instruit Monsieur le Ministre de la Santé à la suite de la réunion d’urgence qui est tenue régulièrement chaque semaine, c’est de prendre les mesures conservatoires qui sont allées du blâme de la sage-femme à une demande d’explication. Et, en temps utile, des sanctions seront encore prises, parce qu’elle a fait fi de la procédure, soit par ignorance, soit par négligence et cela peut être source d’ennuis. Donc à partir de là, le ministère a instruit de prendre des mesures conservatoires, le temps que l’enquête se déroule. La demande d’explication est adressée au chef de service et à l’assistante-infirmière. Parce que le chef de service est le responsable du service et l’assistante-infirmière est la fautive ».